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Le syndrome de Noé : Une arche illusoire de bonnes hygiènes.

En mai 2019, le tribunal de Lorient jugeait une sexagénaire pour négligence sur ses animaux : les services de la Société de Protection Animale avaient en effet découvert dans son sous-sol, six chiens dénutris et vivant dans la pénombre. Des chats, une vache, un bélier, une ânesse et des chevaux avaient été également retrouvés dans un état d’extrême maigreur et leur pelage démontrait un manque de soins évident. Au total, ce sont seize animaux qui ont été saisis chez cette habitante.

Chaque année en France, et partout ailleurs dans le monde, sont découvertes des situations telles que décrites ci-dessus : les logements sont saturés d’animaux délaissés, qui souffrent de mauvais traitements qui leur sont infligés.

Définition du syndrome de Noé

Patient atteint du Syndrome de NoéIl s’agit d’un trouble mental, amenant la personne qui en est atteinte à négliger les animaux qu’elle prend en charge, sans avoir l’intention de leur nuire.
À l’image du personnage biblique, la personne atteinte de cette pathologie souhaite sauver les animaux : elle les récupère et les soigne. Ce comportement part toujours d’intentions louables, mais se transforme peu à peu en addiction. La personne atteinte de ce syndrome souhaite sauver toutes les bêtes qu’elle trouve. Bien souvent, cela la conduit à recueillir un nombre d’animaux dépassant largement les moyens dont elle dispose pour les prendre en charge, tant sur le plan monétaire que sur l’espace de vie qui leur est consacré.

La personne se retrouve en difficulté pour répondre aux besoins élémentaires des animaux qu’elle accueille : la nourriture, la superficie du logement et les soins vétérinaires ne sont pas suffisamment mis en œuvre et engendrent de la souffrance animale et des maladies.

Il est constaté que la majorité des personnes atteintes par ce syndrome sont dans le déni de la souffrance infligée. Leur perception de l’état de santé réel des animaux est altérée. Ils n’admettent pas les négligences dont ils font preuve, persuadés qu’ils sont indispensables à la survie des animaux dont ils ont la charge.

Etude de ce trouble mental

Cette pathologie a été repérée pour la première fois dans les années 80 par l’américain Gary Patronek, vétérinaire qui dirigeait une association de protection animale. Ce dernier a baptisé ce syndrome en anglais d’animal hoarding, littéralement « accumulation d’animaux ». Par la suite, il a continué d’explorer ce phénomène en menant une étude et en constituant un groupe interdisciplinaire de recherche, le Hoarding of Animal Research Consortium (HARC).
Cette maladie concerne toutes les sociétés et toutes les catégories sociales. On note toutefois une prévalence chez les femmes (76 % des personnes atteintes du syndrome de Noé). 46 % d’entre elles ont plus de 60 ans et rencontrent des difficultés d’ordre économique. Même si des cas au sein de familles ont pu être repérés, une majorité de situations sont recensées pour des personnes isolées.

Pour 60 % à 100 % des cas, il est retrouvé au domicile concerné des excréments d’animaux et des cadavres, parfois en état de décomposition.

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Il est parfois difficile de repérer distinctement ce trouble. En effet, ce n’est pas le nombre d’animaux détenus au même endroit qui caractérise la pathologie, mais bien l’état d’esprit de la personne concernée. Ce trouble se caractérise par une volonté de « sauver » à tout prix, en faisant abstraction des nouvelles conditions de vie qui seront offertes à l’animal ou de son état de santé.

Il est constaté par les associations de protection animale que ce syndrome prend de plus en plus d’ampleur dans nos sociétés. Ceci peut s’expliquer par le nouveau statut consacré à l’animal, de plus en plus perçu comme une personne.

Aspect psychologique du syndrome

La pathologie apparaît dans un contexte sociétal où les liens sociaux se distendent. S’occuper d’un animal est parfois le seul lien d’attachement que les personnes isolées possèdent.
Il est constaté que l’apparition de cette maladie est très souvent en lien avec un manque affectif vécu pendant l’enfance de la personne qui en souffre. L’animal de compagnie, totalement dépendant à son maître, a un effet miroir sur ce dernier. Sa souffrance et sa vulnérabilité génèrent un sentiment d’importance et d’utilité, qui assouvissent le vide affectif vécu. Par ce mécanisme, la personne s’identifie à l’animal blessé et abandonné et engage une sorte de réparation.

L’animal prend la place d’un enfant de substitution. Il est positionné à un statut d’ami ou d’un membre de la famille.

Le déni des conditions de vie est propre à la maladie : la personne n’a pas conscience des négligences dont elle fait preuve et de ses conséquences sur l’animal.

Cette maladie est catégorisée dans les registres psychiatriques et rattachée aux troubles obsessionnels compulsifs, de la même manière que le syndrome de Diogène, qui consiste à accumuler de manière compulsive des objets en tous genres dans son logement.

Conséquences de la pathologie sur les animaux

Il est constaté que les animaux les plus exposés à ce trouble mental sont respectivement les chats, les chiens et les rongeurs.

Les animaux qui vivent avec une personne atteinte de ce syndrome souffrent d’un manque d’hygiène et de nourriture. Par ailleurs, la promiscuité avec d’autres espèces engendre des maladies et des comportements agressifs.

Conséquences pour la personne et pour le logement

Progressivement, la personne atteinte par la pathologie ne parvient plus à entretenir les animaux qu’elle possède. Le manque d’hygiène engendre des odeurs nauséabondes, qui finissent par alerter le voisinage.

Des maladies transmissibles à l’Homme peuvent se développer dans ces conditions : salmonelle, champignons, allergies et parasites qui risquent de se développer.

Par ailleurs, les relents fétides peuvent attirer les nuisibles, tels que les insectes et les rats qui envahissent le domicile et le dégradent. La présence d’excréments et d’urine détériorent rapidement l’habitat.

Ce que dit la loi

Concernant l’aspect législatif, il existe peu d’éléments permettant d’encadrer la possession d’animaux. Il faut noter toutefois que l’article 2 du code rural L214_6 stipule que le nombre de chiens âgés de plus de 4 mois, ou de chats âgés de plus de 10 mois ne doit pas dépasser 9 lorsqu’ils vivent chez un particulier.
Au-delà de ce nombre, la Justice considère cette possession comme un élevage ou un refuge et exige que le particulier se déclare comme tel auprès de la Direction des Services Vétérinaires.

Comment agir face au syndrome de Noé ?

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Lorsqu’il est constaté un probable cas de ce syndrome, les autorités compétentes doivent être alertées : police ou gendarmerie, services vétérinaires et associations de protection animale.
La plupart du temps, les animaux sont alors retirés du foyer où ils vivaient et pris en charge par les associations de protection animale, le temps de leur retrouver un nouveau foyer.

Pour autant, à l’heure actuelle en France, aucune prise en charge psychiatrique n’est proposée de manière systématique après l’intervention des autorités. Or, les études montrent que lorsque aucun soin n’est proposé, le taux de récidive s’élève à 100 %. Dans la majorité des cas, le déni dont la personne fait preuve ne permet pas une prise de conscience de la pathologie et, de ce fait, empêche d’aller vers les soins.

Autre élément, et non des moindres, il est observé un risque suicidaire très élevé pour la personne atteinte de ce syndrome, après le retrait de ses animaux. Ces derniers représentant la place d’un être cher, leur retrait déséquilibre l’état psychique de la personne et le mal-être est tel qu’ils peuvent passer à l’acte suicidaire.

Sur ce point, le groupe de la HARC aux Etats-Unis propose une prise en charge plus globale, car lorsque les autorités interviennent, les animaux sont recueillis, mais il est proposé en parallèle à la personne un accompagnement médical.

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